Nouvelles érotiques au féminin, poésies saphiques, littérature lesbienne
Je ne lui laisserai pas le temps de rentrer chez elle, ni de se demander si elle veut rester. Je la regarde avec fixité et la cloue de mes pensées. Depuis de longues minutes, des heures peut-être, je l’enveloppe du plus épais d’un désir qui la surprend....
... que nul ne peut apprivoiser... comme l'inspiration, la concentration, l'envie d'écriture se brisant contre la banquise de la page blanche, comme autant de nuits perturbées par l'insomnie des mots. Il y a un an se déroulait devant moi un brusque virage,...
L'humeur est à la danse aux Deux Continents, où Dame Cafetière nous emmène voler au dessus de la lune pendant que The Royal nous entraîne vers les cieux Astairiens... Alors inspirée par vous, Mesdames, permettez-moi de mêler à vos envies ces quelques...
Nous avons toutes des petits bonbons dont nous gardons le goût au fond de nos mémoires. Cette chanson est une de ses sucreries qu'invariablement j'entonne chaque... 22 septembre... Elle n'a pas d'histoire, ni résonnance particulière en moi sauf peut-être...
L’odeur qui régnait dans l’endroit était singulière dans ce mélange de sueur virile, poussière, talc chauffé mêlés aux essences de rose, jasmin, musc et autre ambre gris. L’ampleur de ces parfums alourdissait la flanelle des chemises bouffantes, engluant...
Regarde La couleur de sa peau La cambrure de son dos L’hommage nonchalant de sa main Sur sa cuisse posée et luisante D’avoir fouillé sacrilège Ce qu’on aurait tant aimé qu’elle nous réserve Sens Le parfum suranné et rosé La douceur velouté Du corps alangui...
J’aime mes insomnies Réveil au milieu de la nuit Visage tourné vers celle Qui dérive de sommeil Corps flottant sur des draps clairs Si doux que mes lèvres se pressent Au risque de son éveil À déposer sur sa chair Un bruissement amoureux J’aime mes insomnies...
- Assez ! Assez ! Je n’en supporterai davantage ! Eugénie De Cœur-Font, Comtesse d’Anhausse, ponctua son cri d’un coup de pied rageur qui laissa sur le parquet ciré et luisant, la profonde empreinte du talon de sa mule en soie. - Tout ce ballet n’est...
Je vieillis, peu à peu, les ans me mangent, gentiment, sans haine, sans être si méchants que ça, même plutôt gentils. Ils ne m’en veulent pas. Non. Ils me suivent depuis si longtemps. Je les connais, un par un, tous, par leur nom. Un an, deux ans, trois…....
Je veux vivre là Au sein de la ville Où les mots se créent dans la fureur De sirènes au chant assourdi Rondeur d’un plaisir Se lovant dans les méandres D’un corps qui s’étire Je veux vivre là Tremblante, hésitante, parfaite Sans plus de doute à parcourir...
Exquises vibrations, délicates émotions A vous savoir me lire, mon corps s’étire Langueur féline, rumeur divine Vos yeux sur mes mots, votre main sur ma peau Le voyez-vous ? Ceci m’excite, au plus haut point A loisir je m’abandonne, me donne, m’étonne...