A l'autre bout de l'horizon, derrière les lignes, en dehors des mots il y a une valse
Comme un doux vertige qui lentement m'enivre
Bras levés vers le ciel, tête penchée, Elle tourne au milieu de la place
un, deux, trois, un, deux, trois,
Elle ne s'arrêtera pas là
Elle continuera
Encore toute la nuit
Alors peut-être qu'au petit matin
Je pourrais enfin cueillir sa main
Pour la baiser du bout des lèvres
Et l'accompagner dans cette danse
Qui donne à mon coeur cette fièvre intense
un, deux, trois, un, deux, trois
Je la prendrai dans mes bras
Un, deux, trois
Et ainsi unies nous tournerons
Jusqu'à ce que nos corps chavirent
Jusqu'à ce que nos corps s'épuisent
Et sous la fontaine où nous irons nous rafraîchir
Sa peau vibrante, frissonnante, par l'onde mouillée
Viendra se joindre à la caresse
De mon désir, de son plaisir
Quand la musique à trois temps se fera moins présente
Pour laisser les murmures envahir les amantes
Un, deux, trois, un, deux, trois
Fera mon coeur contre son coeur
Que cette valse soit dédiée à la capiteuse
Pour lui dire, que je suis, moi aussi, amoureuse