Nouvelles érotiques au féminin, poésies saphiques, littérature lesbienne

retour

Je suis rentrée, finalement beaucoup plus tôt que prévu. Il s'est passé deux choses cet après-midi.

La première chose :  J'étais dans une boutique, je discutais tranquillement lorsque mon regard a été attiré vers l'extérieur. Assise dans une voiture garée le long du trottoir, un petit bout de femme me dévisageait. Elle affichait un beau sourire, un peu timide mais rayonnant. A l'arrière du véhicule, un enfant jouait. Elle attendait qu'un homme, son mari sans doute regagne le véhicule. Lorsque mon regard croisa le sien, elle baissa les yeux instantanément et, rougit légèrement, mais elle le releva aussitôt et me planta son beau sourire bien dans en face puis, comme si elle voulait malgré tout le faire, malgré sa timidité apparente, malgré les conventions, elle m'envoya un petit baiser qu'elle souffla dans sa main, me souriantt de plus belle. Je la remerciais en lui renvoyant son baiser volant. L'homme démarra, la voiture disparue.

La deuxième chose était violemment triste et ça, pardon, mais je ne vous le raconterai pas.
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
M. T.

Auteure (romans, nouvelles, chansons), scénariste, amoureuse des mots et des arbres...
Voir le profil de M. T. sur le portail Overblog

Commenter cet article
O
Pourquoi ça ferait des bébés?
Répondre
O
Malgré les conventions... Oui, malgré les conventions. C’est beau de briser les conventions. C’est surréaliste. Lautréamont: «Beau comme la rencontre fortuite d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection.»
Répondre
M
<br /> J'ose à peine imaginer les bébés que cela ferait...<br /> <br /> <br />