Nouvelles érotiques au féminin, poésies saphiques, littérature lesbienne

Elle...

J’allais commencer mon texte par « en ce samedi de septembre… » mais force est de constater que nous sommes, sans nul doute possible, dans un mois d’octobre déjà bien entamé. Monsieur de Lamartine, aidez moi ! «  Le temps m’échappe et fuit ! Je dis à cette nuit, soit plus lente, et l’aurore vient dissiper la nuit  »… A ce sujet, notez la répétition du mot « nuit » en deux vers seulement, marque de l’intensité dramatique et du désarroi de notre grand poète romantique lâché par sa syntaxe…. Mais là n’est pas le propos. Non. Moi, ce qui m’ennuie, c’est ce temps que je n’arrive pas à contrôler et qui me coule entre les doigts, telle la fuite d’une tuyauterie prête à vous exploser à la figure.

 

Hier, vendredi, j’ai passé ma journée le téléphone décroché pour tenter de finir (en vain, je vous l’avoue) les derniers feuillets que me réclame à corps et à cris une revue pour laquelle je travaille en ce moment. J’ai eu beau expliquer à la rédactrice que plus elle m’appelait, plus elle me dérangeait, donc moins j’écrivais, mais rien n’y fit. Toutes les deux heures j’avais droit à son appel et ses remondontades (remontrances plaintives dans mon dictionnaire) « Vous comprenez, nous avons des délais à respecter, la clause de votre contrat… blablabla…» j’ai fini par désolidariser violemment le fil du téléphone de la prise murale pour ensuite quitter l’application de ma messagerie où des emails quelque peu désagréables commençaient à s’entasser. Mais pour qui se prend cette greluche !

 

Me voilà donc réduite et d’une à raser les murs dans mes vadrouilles parisiennes (ce n’est pas parce que je suis hors délai que je ne vais pas sortir !) histoire d’être certaine de ne pas tomber sur l’hystérique qui, pour mon grand malheur, fréquente les mêmes endroits que moi ; et de deux, de me lever un samedi matin à 6H00 pour m’installer devant mon Mac, mes petits doigts encore un peu gauche de la nuit qui vous l’aurez compris, m’échappe et fuit, avec, et cela ne m’aide pas, l’estomac encore lourd d’un dîner, fort sympathique en soit, mais quelque peu impossible à digérer. Non Madame, on ne fait pas suivre un pain de veau après des huîtres. C’est l’un ou l’autre.

 

Bref, me voilà, un peu hébétée, un thermos de café sur la table, la tête farcie par le chant de dizaines de piafs qui ont élu domicile dans le bambou, à trois mètres de la maison, et qui chaque matin accompagnent le lever du soleil, ou du brouillard ou la tombée de la pluie - c’est selon c’est pareil - accompagnent donc ces manifestations aurorales (ça existe ?) par des piaillements qui, je vous l’assure, vous feraient avaler la boite de Doliprane en entier.

 

Mais pourquoi vous racontais-je tout cela ?… Ha oui ! nous sommes donc en Octobre. Il faut dire que le temps, magnifiquement estival, que nous avons eu ces dernières semaines, encligne (ça existe ça aussi ? verbe encligner, être enclin à ?… à rajouter dans mon dictionnaire) donc, cette météo chaude et ensoleillée  qui encligne à se croire encore un peu dans la douce torpeur de l’été, perturbe ma notion temporale… ?… temporelle.

 

Tout ceci semble un peu décousu, non ? Vous avez sans doute raison...

 

En fait et après toutes ces circonvolutions, voilà ce qui me préoccupe vraiment, en cette matinée automnale (maintenant, il pleut) et qui m’a poussée à me glisser, sans bruit, en dehors de la chambre à 6H00 ce matin : Le Choix. Et il m’a fallu plus d’une page pour en arriver là…

 

ELLE est revenue me voir. Souvenez-vous...  Là où j'existeLà où j'existe (suite) . Le couple d’amis chez qui je me suis rendue cet été a organisé hier soir ce dîner montmartrois (oui, celui des huîtres et du pain de veau) Mais je n’en veux pas à Madame. Elle fait toujours trop à manger. Cela déborde chez elle, c’est une générosité, une nécessité à remplir ses invités du plaisir de la bouche. Quant à Monsieur, ses extraordinaires bouteilles de vin étanchent nos soifs d’ivresse d’une déliciosité (à ranger dictionnaire) incomparable.

 

Je ne savais pas qu’Elle serait là. Je ne m’étais pas préoccupée à vrai dire de qui assisterait au dîner. Je n’avais pas eu le temps d’appeler directement Madame. J’avais renvoyé un « OK, serais là » lapidaire par SMS.

 

Lorsque j’ai pénétré dans l’appartement, je l’ai vue, aussitôt et j’ai senti mon cœur me lâcher. Boum ! descendu, anéanti le petit muscle, tombé par terre, lessivé ; contraint de revenir à la vie, massages cardiaques, compter jusqu’à 15, insuffler… J’ai souri, tout bêtement, et je l’ai embrassée sur les joues, air étonné, en rajoutant, blague !

 

Je blague toujours lorsque je suis émue. Après, je blogue…Enfin, comme je peux.

 

Pendant l’apéritif, l’attention fut accaparée par Monsieur qui, travaillant depuis peu avec l’Ecosse, s’est fait livrer une dizaine de bouteilles de whiskey pur malt. Monsieur est comme Madame. La sensation de quantité, qui fort heureusement chez lui ne déroge en rien en la notion de qualité, fit que nous dûmes goûter à chacun des flacons. Peu de chaque, certes, mais au bout de dix, je commençais à craindre une forme plutôt ostentatoire de libérations de mes pulsions. Boire ôte les inhibitions, bien sûr, nous le savons tous, mais est agrémenté, chez moi, par une exacerbation des sentiments amoureux. Bref, lorsque je bois, j’aime la terre entière et surtout, je veux que cela se sache ! Qui me connaît ne s’étonne plus de mes effusions mais je craignais qu’Elle ne se trompe sur les regards de plus en plus langoureux que je lui jetais. Qu’elle se trompe… ou tout simplement qu’Elle les remarque ?

 

Elle est une très belle femme, mais Elle ne le sait pas ou ne cherche en aucun cas à l’affirmer. Sa discrétion, voire son humilité, et peut-être aussi un peu d’effacement, de timidité, font qu’Elle peut paraître en retrait, un peu invisible dans cette espèce d’état d’indifférence dans lequel Elle se projette. Elle donne l’impression de ne pas vouloir qu’on la remarque. Elle baisse alors souvent les yeux quand on la regarde, puis soudain les relèvent avec une grâce embarrassée qui, je vous le jure, anéantirait toute tentative de la brusquer dans ses retranchements. Ainsi Elle parle peu mais toujours à bon escient, ponctuant la conversation de remarques affinées, de commentaires appropriés… Je conçus très vite le désir de l’embrasser.

 

Mais je me souvenais aussi de ses réticences lorsque nous nous étions rencontrées. Elle avait refusé de prendre ma main, sur cette place, Elle avait détournée ses lèvres de mon baiser, et lorsque nous étions monté chez elle, Elle m’avait demandé d’être discrète et silencieuse. Lorsque je l’avais quittée, le lendemain, Elle avait pris mon visage entre ses mains, m’avait regardée longuement et, dans une émotion proche de l’affolement, m’avait fait jurer de ne jamais rien dévoiler de notre nuit, à qui que ce soit, surtout pas à Monsieur et Madame. Je le lui avais promis dans un dernier baiser.

 

Maintenant, là, dans cet appartement à la vue magnifique, Paris côté cour, le Sacré Cœur, côté jardin,  il me prenait le désir de lui prendre la main, de l’attirer vers moi, de l’enlacer, de l’enlever, de provoquer son désir, de faire tomber les derniers remparts qui la protégeaient. Mais c’eût été aller contre, je le savais, sa propre volonté. Et c’est bien quelque chose que je déteste faire. Je suis ainsi souvent prise entre « deux feux » lorsque je suis face à une situation qu’il me faut initier. J’aime provoquer l’instant qui fera basculer une relation ; j’aime prendre l’initiative, comme au cinéma lorsque l’on dit « action ! » ; j’aime plonger dans l’émoi que procure l’aveu. J’aime l’excitation de la maîtrise. Mais je suis aussi ainsi faite que je déteste bousculer, heurter, déstabiliser l’autre. Il y a du respect, bien sûr, dans ce refus de provoquer le trouble mais je pense, que pour être tout à fait sincère, il y a aussi une pointe de peur, la peur que l’autre se détourne et ne disparaisse.

 

J’avais donc pris grand soin, hier soir, de ne rien montrer de mon propre trouble, évitant de croiser trop souvent et surtout trop longuement le regard de cette femme, rebondissant mollement sur ses propos et concentrant toute l’attention de l’assemblée en encourageant Monsieur dans sa dithyrambique logorrhée sur les vertus médicinales du whiskey et de certains crus bordelais.

 

J’avais dîné la tête rivée dans mon assiette. Madame m’avait demandée si tout allait bien. Elle s’était assise à l’autre bout de la table. Cela me permettait de temps à autre d’émerger, de répondre à une question ou d’entretenir un minimum la conversation sans forcément tomber dans le profond de ses yeux magnifiques. J’étais dans un sale état et finalement, ce poids sur l’estomac que je ressens aujourd’hui n’est peut-être pas l’unique résultat de ce mélange hasardeux mer et terre que Madame avait pris comme thème pour son repas.

 

Le temps défilait, vous savez, celui qui m’échappe et fuit. Mais une chose est bonne lorsque vous habitez loin, c’est que personne n’ose trop vous retenir lorsque vous décidez que l’heure est venue de quitter la compagnie. C’est ce que je fis peu de temps après le repas. Madame s’en étonna. Madame me connaît.

 

-       Déjà ?... Tu ne restes pas à Paris, ce soir ?

-       Non, je rentre dans ma campagne. Il faut que je bosse demain (souvenez-nous, l’hystérique greluche…)

-       Tu es prudente ? tu as un peu bu, s’enquit Monsieur.

-       Pas de souci. Tout va bien.

 

Je me levais et saluais l’assemblée qui s’éparpillait à son aise sur les canapés et fauteuils du salon. Elle discutait à part avec Madame. Madame vint vers moi.

 

-       Dis moi, ma grande, ça ne te dérangerait pas de raccompagner (BIP) à son hôtel. Je crois qu’elle est un peu fatiguée…

 

Comment peut-on dire non, dans ces cas là ? Au risque de passer pour une malotrue que je ne suis pas. J’ai d’autres défauts…

 

Nous descendîmes en silence l’escalier ayant refusé d’attendre l’ascenseur appelé par Monsieur en lui rappelant ma légère claustrophobie. Elle me suivait et je sentais son regard sur ma nuque, comme une flèche dardée sur ma peau. Il fallait que je trouve quelque chose à dire mais j’avais peur des mots qui allaient sortir de ma bouche.

 

«  Je suis garée un peu plus loin… » fut ce que je réussis à donner de mieux. Elle marchait à côté de moi. Je pouvais sentir son parfum. Deux, trois fois nos mains s’effleurèrent au rythme de notre marche, par pur hasard, mais nous signalant combien nous nous tenions proches l’une de l’autre. Je bipai la voiture ce qui déverrouilla les portières et parce que la galanterie, pour moi, n’est pas un apanage masculin, je contournais ma voiture pour lui ouvrir sa porte. Elle monta et je refermai derrière elle, profitant de ce moment où elle ne me voyait pas pour prendre une grande et salvatrice goulée d’air. Je montais à mon tour.

 

Mais au moment d’effectuer la marche arrière nécessaire à la manœuvre pour quitter mon stationnement, me tournant légèrement vers Elle, je croisais enfin son regard. Il était si proche que cette fois-ci, je ne pus m’en défaire. Nous restâmes ainsi quelques instants, peut-être de longues minutes ou quelques secondes à nous regarder. Elle me sourit et sa main vint se poser sur ma nuque, ses doigts se mêlant à mes cheveux courts.

 

-       Ca te va bien…

 

Il faut dire que j’étais allée chez mon coiffeur deux jours auparavant et que celui-ci, malgré mes explications précises et mes avertissements l’autorisant juste à me rafraîchir ma coupe, avait taillé, coupé, mèché la petite longueur que j’avais enfin réussi à acquérir. J’en étais sortie les cheveux longs de deux trois centimètres maximum, agacée qu’il eût récupéré le syndrome de ma mère a vouloir toujours tout couper, mais reconnaissante de retrouver ainsi un visage familier. Le long ne me va pas. Il faut que je m’y résolve. Je ne serais jamais une Lipstick girl.

 

Mais il me fallut bien sortir de ma rêverie capillaire, sa main venant de retourner sur ses genoux.

 

-       Je t’ennuie.

 

Ca, je ne pouvais pas lui laisser penser cela une seule seconde. Je me penchais vers Elle et me saisit de ses lèvres. Le contact fut à la hauteur de mon attente. Elle ouvrit sa bouche et nos langues se mêlèrent sans aucune pudeur. Il y a des baisers dont l’impatience décuple le plaisir. Ce baiser là fut d’une jouissance extrême.

 

Je quittais enfin ma place de stationnement et rejoignis les périphériques. Elle ne dit rien. Je ne lui demandai rien. Je pris l’autoroute A1 puis bifurquais vers l’A104, direction plein Est. Elle posa sa main sur ma cuisse droite, non pas timidement, mais avec désir. Les yeux rivés sur la route sombre et éblouissante à la fois (il venait de pleuvoir) je pris sa main dans la mienne pour la porter vers mes lèvres. Je la baisais ainsi, délicatement. Ses doigts se refermèrent sur les miens. Le trajet dure une petite heure mais me parut à peine quelques minutes. Je n’en revins pas d’arriver si vite devant ma campagne.

 

Nous descendîmes. Elle regarda autour d’elle, les quelques maisons proches, sans doute craignant un curieux à sa fenêtre, baissant à nouveau les yeux, comme un petit animal effrayé devant un territoire inconnu. Je lui tendis la main, Elle vint dans mes bras. Elle se blottit, je la serrais contre moi. Il ne faisait pas froid, hier soir, malgré l’averse qui avait couché l’herbe et fait tomber en abondance les premières feuilles d’automne. Elle ne bougeait toujours pas. J’imprimais alors à son corps un léger mouvement et la conduisis vers la porte d’entrée. Sa retenue, sans doute sa pudeur, peut-être aussi la crainte de ce que cette décision de l’emmener chez moi allait engager la rendait fragile et j’eus aussitôt envie de la rassurer. Mais je me souvins, que le premier soir, elle m’avait affirmée qu’elle n’avait pas d’inquiétude. Alors au lieu de lui dire qu’ici, dans mes bras, il n’y avait rien à craindre, je l’embrassais avec la plus délicate des attentions.

 

Dans ma chambre, Elle s’était glissée sous les draps sans lâcher ma main. La nuit était trop obscure pour que nous puissions nous distinguer clairement, mais Elle me dit, dans un soupir, que ce n’était pas grave, qu’elle avait des yeux de chat.  C’est là qu’Elle me demanda pardon.

 

-       Mais de quoi, grand dieu ?

 

Elle n’avait jamais répondu à mon email que je lui avais transmis à mon retour de fin d’été. A nouveau je la rassurais. Je n’avais jamais attendu une quelconque réponse de sa part, je ne lui en voulais donc pas. Elle m’embrassa et ses lèvres humides, désirantes, sa langue et ses mains croisées derrière mon dos nu, me plaquant contre elle, excitèrent mes sens dans un tourbillon enivrant qu’il me fut difficile de maîtriser tant je la désirais. Mais je ne voulais pas la brusquer, et perdre, dans une précipitation fiévreuse, le subtil dialogue de nos corps qui se cherchaient, s’appelaient, se convoitaient. Il est incroyable comment certaines personnes peuvent ainsi provoquer en vous autant de ferveurs et de retenues. Mes mains sur sa peau frôlaient plus qu’elles ne touchaient ; mes lèvres survolaient le modelé de ses seins ; ma langue, avec dévotion, glissait imperceptiblement vers son plaisir. Je priais pour retenir le plus longtemps possible sa jouissance.

 

Il y a peu de temps quelqu’un m’a demandé la définition du mot « langueur ». et bien voilà comment je le définis.

 

Il est maintenant plus tard dans la matinée. Le soleil a finit par percer. Je l’ai raccompagnée à la gare, Elle n’a pas voulu que j’aille jusqu’à Paris. Elle m’a dit que c’était mieux de nous quitter ici, que le trajet serait trop long pour ne pas éviter la tristesse qui accompagne forcément la certitude d’une séparation. Elle doit rentrer là-bas ; Je vais rester ici. C’est ainsi.

 

Me voilà donc, en cette fin de matinée maintenant, n'ayant pas pu retenir le temps, la douceur de son corps encore imprimée sur ma peau.

 

Il y a peu de temps quelqu’un m’a demandé la définition du mot « langueur ». et bien voilà comment je le définis. Dans mon dictionnaire.

 

 

 

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À propos
M. T.

Auteure (romans, nouvelles, chansons), scénariste, amoureuse des mots et des arbres...
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L
<br /> Au début je me suis égarée, ou plutôt vous m'avez égarée.... Puis je me suis laissé vivre entre passé et tendresse, désir et chuchotements...<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Vous êtes vous retrouvée ?<br /> <br /> <br />
J
<br /> Mama mia, je fonds sous vos lignes.. Je vous jure vos texte manquent régulièrement me faire défaillir !<br /> Me faudra t-il espacer ces visites ou tout du moins ne pas les prendre à la légère ... tant vos histoires résonnent en moi et m'habitent longtemps après les avoir lues ?<br /> <br /> Soyez rassurée quant au fait que je trouve ce phénomène très positif !<br /> <br /> J<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Défaillez, mon amie, défailllez... Venez, visitez, investissez ! Mes mots sont à vous, mes histoires, les vôtres... quel bonheur pour moi de les savoir vivre ainsi après les avoir déposées en ce<br /> lieu.<br /> <br /> Je n'ai pas peur, elles sont entre de bonnes mains...<br /> <br /> <br />
C
<br /> Un superbe recit. Vous avez un reel talent dans l'art de l'ecriture.<br /> J'aime vos recits...<br /> Merci<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Merci à vous Celine. C'est toujours un grand plaisir pour moi de découvrir une nouvelle lectrice. Cela me donne immanquablement le désir de retourner vers mon fidèle mac et d'y développer d'autres<br /> aventures... Alors à bientôt, j'espère.<br /> <br /> <br />