L'incendie

A te voir, te trouver et t’aimer je me perds

A t’attendre, à t’entendre, à te prendre je m’insère

Dans le creux de ta vie que tu caches, je poursuis

Hors d’haleine une quête qui jamais ne finit

Ouvre, ouvre toi et donne moi

Ce lait, ce nectar, la chaleur, la moiteur

Au sein de tes cuisses que tu fermes en supplice

Laisse moi pénétrer d’une infime caresse

Et en toi libérer ce cri de détresse

Que tes lèvres expirent en ultime plaisir

Donne, donne toi et ouvre moi

Que jamais tu n’oublies ce besoin de jaillir

Et pour moi cette envie d’apprendre à te jouir

Que tes jambes et ton ventre me réclament

Ce que tes seins dans ma bouche acclament

Toujours encore plus ce goût du désir

Qui martèle en nous son refus de mourir

Il vit et veille et surgit et submerge

Nos nuits, notre histoire, toutes ces pages vierges

D’envie.

Vois-tu comme je me brûle ?