Nouvelles érotiques au féminin, poésies saphiques, littérature lesbienne

Années 80, vous avez dit, années 80 ?

Gaby, oh ! Gaby regardait la danse des canards juste pour le plaisir. Comme elle est d’ailleurs, d’africa, là où le fric, c’est chic, elle tape sur des bambous en pensant que chacun fait ce qu’il lui plait. C’était son coup de folie, ses vertiges de l’amour devant l’italiano qui jouait du piano debout. Il lui disait viens boire un p’tit coup à la maison, i’m still loving you., mais elle n’osait pas. Confidence pour confidence, elle voulait etre une femme, a woman in love, mais pas dans les corons, ni près des lacs du conemara.

Elle préférait funkytown, ou elle faisait n’importe quoi avec marcia baila et toujours l’autre rital. Elle le trouvait relax, peut-être pouvait-il sauver l’amour. Elle lui disait souvent i just called to say i love you et il lui répondait femme que j’aime, do you really want to hurt me ? Alors vinrent les démons de minuit, les nuits de folie. Elle ne s’habillait plus qu’en rouge et noir, mangeant des banana split avec sa copine l’aziza. Elles se disaient let’s dance la lambada à la isla bonita, il y a de la music and lights. Joe le taxi les emmenait sous la moonlight shadow. Mais c’était just an illusion, comme une couleur menthe à l’eau.

Lili voulait allait danser
avec elles et billie jean mais elles avaient pris un coup de soleil dans la ville lumière.  Alors elles faisaient des bêtises, plus près des étoiles avec etienne, louise et melissa qui avait un papa chanteur, là-bas dans un autre monde. Après une mise au point, elles disaient we are the world mais pas toi, le comanchero. Y’a pas que les grands qui rêvent dans ce cruel summer et puisque tu pars, tout doucement, au pays de babacar, danser la salsa du demon, n’est pas les idées noires, voyage, voyage, vis ta vie avec susanna car si la vie est un cadeau, si t’es ok, n’oublies pas qu’elle a les yeux revolvers et qu’il faudra leur dire, bye bye. Stay on these roads, car c’est l’amour ! Quant à moi, je te survivrai.

 

Au bal masqué, à l’heure du premier baiser, et pour  la toute première fois, quand yaka dansé, on entendait alors crier oh ! Cheri, cheri, who’s that girl ? Mais pendant qu’it’s raining again, il fallait bien, c’est écrit, prendre dans ses bras une jolie poupée et dire à Eve, lève toi. C’est pas que t’as le look coco mais puisque aimer est plus fort que d’être, on voulait juste savoir est-ce que tu viens pour les vacances ?

 

Bref, c’était une nuit magique, around my dream, quand les girls just want to have fun


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À propos
M. T.

Auteure (romans, nouvelles, chansons), scénariste, amoureuse des mots et des arbres...
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S
<br /> R-E-S-P-E-C-T !!!<br /> Ca va t'en faire des revisions Pucca hum ?<br /> Je pense que la Presidente du Club du Rire a bien choisie .....<br /> <br /> <br />
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M
<br /> ARE.I.ESSE.PI.I.CI.TI...<br /> <br /> <br />
P
<br /> Comme quoi, les extraterrestres n'ont dû vous enlever que le temps de la chanson " Fuis lawrence d'Arabie", puisqu'il semble que pour le restant des années 80 vous étiez bien présente parmi nous...<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Justement, c'était ça leur torture... M'obliger à visionner ces videos pendant des heures... j'en tremble encore...<br /> <br /> <br />
P
<br /> Ah ben ça par exemple.....bien joué....alors si c'est à moi qu'est attribuée la lourde charge de donner les points, en tant que présidente du club du rire...je sors ma petite plaquette façon école<br /> des fans pour attribuer un 9/10 ( oui, oui, le 10/10 on ne l'attribue jamais comme ça du premier coup)<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Trop flattée... Nonobstant, c'est vous qui m'avez donné l'idée !<br /> <br /> <br />